Si la vie est un roman, ce livre pourrait être qualifié de «roman-photo», mais contrairement aux scénarios de roman-photos, celui-ci n’a pas été écrit à l’avance.
Dans cette «auto-photo-biographie», tel un archéologue, l’auteur fouille un passé ressuscité par ses propres photographies pour nous livrer une fascinante odyssée visuelle et poétique d’un nouveau genre.
I ssu d’une famille de joueurs de tennis - ses parents, champions, se rencontrent à Wimbledon - l’auteur britannique né en 1964 sera élevé sur la Côte d’Azur en allemand, raquette à la main. Parallèlement, très tôt se greffera également à son autre main un appareil photo qui l’accompagnera des années durant, sur les courts et à travers le monde.
De sa quête homérique, il partage ici quelques moments décisifs : naissance du tennis professionnel (dont son père sera l’un des principaux acteurs), essor et déclin de la plus célèbre famille du tennis Allemand (avec laquelle il grandit), une enfance dissolue et sa rencontre avec la photographie sur un chemin d’éveil mise à l’épreuve par des combats pour survivre à ses rêves d’enfance : devenir champion, trouver des racines et être un bon père.
Sans détours ni pudeur, c’est un voyage photographique et initiatique de plus de cinquante ans dans lequel l’auteur nous invite. Beau, émouvant et inspiré, il parvient en cent vingt minutes à faire vibrer, dans un savant mélange d’écriture et de photographie, l’intime en chacun de nous.